Les épidémies ayant émaillé l’histoire n'ont cessé de poser une seule et même question provocatrice : "S’organiser ou mourir – quel sera votre choix ?". Ce livre explore la réponse de différentes sociétés à ce défi. En dix chapitres concis et pleins d'humour, le philosophe Anders Fogh Jensen raconte l'histoire des épidémies et de leur contrôle du XIIIe siècle à nos jours. L'ouvrage replace la pandémie de coronavirus dans une perspective historique. Il met en lumière une série de stratégies utilisées pour lutter contre les épidémies et la pensée qui les sous-tend, en montrant comment les épidémies inspirent et catalysent la nouvelle normalité.
La conférence examine en profondeur le concept de travail et et cherche à comprendre pourquoi celui-ci a tant perdu de son sens. C’est le résultat de la création infinie de tâches inutiles, ainsi qu’à une supervision et une gestion excessives. Le travail en tant que tel est une partie nécessaire de l’expérience humaine, mais nous l’avons déformé au XXIe siècle jusqu’à lui faire perdre tout son sens. Le travail n’est plus la réponse à des besoins concrets et ne sert plus au développement de solutions créatives comme par le passé, et stagne depuis un siècle parce que l'administration, la supervision et la gestion ont éclipsé la recherche, le développement et l'exploration.
Le travail, les loisirs, l'amour, la santé, l'école et l'épanouissement personnel semblent aujourd’hui se côtoyer dans un grand désordre chaotique. Mais ces livres expliquent que ce désordre possède son propre ordre : celui du projet. Nous traitons le temps, l'espace et autrui d'une manière nouvelle, marquée par la brièveté, l'incertitude, les solutions ad hoc, les surréservations, les annulations et l'absence d'attentes claires pour l'individu. Le "oui" temporaire domine notre vie quotidienne, le passage intempestif d'une chose à une autre ayant acquis le caractère d’une maladie chronique. La logique du projet se retrouve dans des domaines aussi divers que la danse, l'administration, les politiques de santé, le football, nos vies amoureuses, la culture d'entreprise et ce que nous nommions jadis autrefois la vie privée.
